Les tracances, le nouveau concept à la mode
que je m’applique cette année !
Un concept né avec la généralisation du télétravail
J’ai découvert le concept en lisant un post sur LinkedIn, sur mon lieu de vacances justement !
Ce néologisme n’est agréable ni à la lecture ni à l’oreille. Pourtant, il résume très bien l’évolution du monde du travail : la porosité de plus en plus forte entre la vie professionnelle et la vie privée. Avec la généralisation du télétravail dans les entreprises depuis la pandémie de Covid-19, les frontières semblent de plus en plus ténues. Alors pourquoi il n’en serait pas de même pour les vacances ?
La presse s’est faite l’écho de cette nouvelle tendance l’année dernière, peu de temps avant les vacances d’été. Les tracances, appelées workation ou bleisure en anglais, consistent à télétravailler tout en accompagnant sa famille ou des proches, qui eux, sont en vacances.
Je mets en pratique les tracances cet été
Cette année, et pour la première fois de ma carrière, j’ai fait le choix de travailler pendant mes vacances. Je me suis volontairement limité à mon activité solo, l’écriture. Par conséquent, je ne suis pas dans un environnement de travail salarié avec les contraintes inhérentes au contrat de travail. Il subsiste ainsi une grande différence entre ma situation et la définition stricte des tracances.
« Te Quiero Valencia / Je t’aime Valencia » œuvre éphémère par Axel MASSON
J’ai aussi choisi un environnement propice, Valencia en Espagne. Cette grande ville offre l’environnement idéal pour pouvoir à la fois télétravailler et profiter des vacances. Tranquillité, espaces naturels, ensoleillement, plage, gastronomie, vie culturelle permettent de couper très rapidement avec le travail. Il y autre chose à faire que de rester constamment derrière son ordinateur !
Hors de question de faire 8 heures par jour, même si je pourrais le faire. Je me suis fixé une quantité d’articles à écrire. J’ai mis mes limites.
Quels sont selon moi les avantages et les inconvénients des tracances
Il faut clairement que ce soit une démarche volontaire et réfléchie au préalable. On ne peut pas envisager cette formule pour tout le monde et pour toutes les activités.
Les métiers manuels à poste en sont de fait exclus. Les tracances se limitent aux métiers de prestations intellectuelles et de créativité.
De mon point de vue, l’avantage est de travailler sans charge mentale avec une grande flexibilité d’organisation. En revanche, il me semble fondamental de ne pas l’envisager comme une copie conforme de sa vie de bureau. Il faut avoir aussi un esprit positif pour vivre l’expérience dans sa globalité.
Les freelances sont déjà dans ce mode de fonctionnement avec une déconnexion complète entre l’exécution du travail et le lieu où il est réalisé. Le digital nomadisme est à la mode à condition d’avoir une connexion web de qualité et une organisation sans faille ! Le boulot est là et il faut le faire.
Le principal inconvénient des tracances est que la coupure ne soit jamais réellement faite avec le travail. Les vacances, c’est aussi cela : mettre le travail entre parenthèses pendant une certaine durée ! Le cerveau et le corps ont besoin de repos pour se recharger. Il faut savoir mettre ses limites pour ne pas se faire dévorer par des innovations managériales aussi attractives soient-elles sur le papier ou tendance chez les collègues !
